Par mafrique.ma
Le film « Tembelle » du réalisateur ougandais Morris Mugisha a raflé le Grand Prix de Dakhla dans la catégorie des longs-métrages, lors de la cérémonie de clôture de la 11ème édition du Festival international du film de Dakhla, qui a pris fin mardi.
Ainsi, le Prix du jury de ce festival, initié par l’association pour l’animation culturelle et artistique dans les provinces du Sud, est revenu au long-métrage « Sahari-Slem Wsaa » du réalisateur marocain Moulay Taieb Bouhanana.
Le Prix de la meilleure interprétation féminine a été remporté par les actrices du film « Mayouya » de la réalisatrice congolaise Claudia Yoka, tandis que le Prix de la meilleure interprétation masculine est revenu à l’acteur marocain Saad Mouaffac pour son rôle dans le film « L’esclave ».
Dans la même catégorie, une mention spéciale de la part des membres du jury a été attribuée au film « Amani » du réalisateur comorien Ahmed Toiouil.
S’agissant de la catégorie des courts métrages, le Grand prix de Dakhla est revenu au film sénégalais « Astel » de Ramata Toulaye Sy, alors que le prix de la meilleure réalisation a été attribué au film malien « $75000 » de Moïse Togo.
Quant au prix du meilleur scénario, il a été décerné au film marocain « Story » de son réalisateur Mohamed Bouhari.
Dans une allocution de circonstance, le président du festival, Zine El Abidine Charafeddine, a souligné que le succès de cette édition est le couronnement d’un travail d’équipe, notant que six jours durant, les jeunes de la région de Dakhla-Oued Eddahab ont débattu des sujets relatifs au cinéma et bénéficié d’ateliers de formation.
Cette édition, a-t-il poursuivi, a été marquée par la présence d’une pléiade d’artistes, producteurs, réalisateurs, critiques et écrivains du Maroc et de plusieurs pays africains et arabes, notant que ce festival vise à rapprocher le cinéma des habitants de la ville de Dakhla, à travers la projection d’une série de films marocains, arabes, et africains.
Pour sa part, l’écrivaine camerounaise Freida Ekotto, responsable du département des études africaines à l’Université du Michigan (États-Unis) et présidente du jury de la compétition officielle, s’est dite impressionnée par la qualité des films en lice, estimant que l’avenir du cinéma africain sera prometteur.
Cette grand-messe cinématographique a célébré le cinéma africain à travers la présence de cinéastes issus de 16 pays africains à savoir le Cameroun, l’Île Maurice, l’Angola, le Burkina Faso, le Ghana, l’Ouganda, la République Centrafricaine, le Rwanda, l’Union des Comores, le Bénin, le Congo, le Sénégal, la Somalie, la Tunisie, l’Egypte et la Mauritanie, outre le Maroc.